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  • samedi, décembre 25, 2010

    SAINT-GERVAIS

    Une sublime église dans le 75004 !
    Que je crois n'avoir jamais vue de toute ma vie, et qui pourtant s'est révélée absolument magnifique de plusieurs points de vue, déjà à commencer par son étonnante façade :
    Si seulement la météo s'était avérée bien meilleure, je pense que les photos auraient été nettement plus belles... Mais bon, les maisons à droite de l'église sont elles aussi très jolies, malgré la pluie, et datent probablement de la même époque du XVIIème siècle :
    Et comme le dit Wikipédia à juste titre, la façade de cette église est plutôt assez étonnante, en répartissant le dorique sur le rez-de-chaussée, le ionique au premier étage, et le corinthien au tout dernier étage :
    Pour tout dire, l'énorme dorique basé sur l'entrée s'avère pour de de bon extrêmement impressionnant, ne trouvez-vous pas ?
    Suite à quoi je pénètre enfin dans cette magnifique église, la toute première de Paris à avoir été construite sur la rive droite dès le IVème siècle... En commençant tout d'abord par ces vitraux particulièrement sublimes, ce qui n'est hélas pas le cas dans toutes les églises de notre grande ville :
    Sans compter, dès l'entrée, cette fort jolie statue de prêtre, qui a l'air de nous dire très gentiment "bonjour", sinon de nous bénir :
    La vue sur l'autel principal est particulièrement fastueuse, d'autant que cette église doit probablement être l'une des plus hautes de tout Paris, avec la géantissime Saint-Eustache :
    Alors bon, je commence comme prévu ma voie de gauche, avec tout d'abord cette énorme sculpture de la première chapelle :
    Suivie très peu de temps après par ce petit orgue très mignon, qui au moins pourrait presque tenir dans un petit appartement tel que le mien, surtout avec des jeux très visiblement de bourdon 8' et de flûte 4', donc très tranquille pour d'éventuels voisins caractériels :
    Petit orgue associé à de vraies partitions originelles de chant grégorien, destinées aux vraies chanteuses & aux vrais chanteurs, et toujours très jolies à voir :
    Avec, un tout petit peu plus loin, une très belle statue de la Vierge Marie :
    Sans parler de ce tableau absolument géant du peintre français Claude Vignon (1593-1670), dont j'ai pourtant eu du mal à trouver l'origine ! Ce triste manque d'indications se révèle très fréquent dans presque toutes les églises de Paris, où il y a du coup certains géniaux tableaux de Titien et de Tintoret totalement inconnus, alors qu'ils doivent être dignes de plusieurs millions d'Euros :
    Arrivée enfin au grand autel :
    Entouré de tous les côtés de magnifiques sculptures baroques, de mon style favori :
    Avec bien sûr au centre la fameuse crèche de Noël :
    Et à droite, de nouveau de très pieuses statues :
    Comme par exemple celles-ci liées à ce vaste tombeau inconnu, peut-être celui du célèbre François Couperin (tout comme celui de Jean-Philippe Rameau, visible dans la grande Saint-Eustache) :
    Rendu au final sur la section droite, les vitraux de cet église furent toujours aussi beaux et originaux, meilleure preuve :
    Avec en prime ce phénomène rarissime, le fait qu'il existe un troisième orgue dans l'une des chapelles de droite, déjà plus grand que le minuscule précédemment cité (où là, de nouveau, les tuyaux carrés en bois sont visibles en transparence derrière les jeux de montre en étain) :
    Si je dis troisième orgue, c'est bien sûr parce que je n'ai pas encore parlé du plus important de tous, celui de François Couperin situé au-dessus de la porte, et qui d'après Vincent Rigot est d'une facture véritablement "à la française", autrement dit volontiers nasillarde (comme par exemple le sublime orgue de Poitiers, à voir et à entendre ici, si ceci vous tente) :
    Certes, j'admets que ma photo n'est pas extrêmement réussie, mais il fallait d'une part compter avec la météo lamentable & la tombée du jour, d'autre part avec la faiblesse d'un flash visant un objet à plus de vingt mètres de hauteur !
    Histoire de compenser, l'ultime tableau à voir juste avant la sortie fut, à droite de l'orgue, le magnifique Martyre de Sainte Pétronille, dû au très célèbre peintre italien Guercino, souvent nommé Le Guerchin par chez nous (et au passage, encore un verseau de plus !) :
    Voilà, finie la visite ! Découvrant lors de la sortie cette boutique de la rue de Brosse, que j'ai pensé au départ probablement associée à l'église, vu sa nomination, mais qui correspond en réalité "à l'entrée de la Maison des Compagnons de Paris appartenant à l'Association Ouvrière des Compagnons du Devoir et du Tour de France, association loi 1901 s'occupant de formations professionnelles", comme viens tout juste de me le préciser Mr. Bombus :
    Admirable météo, n'est-ce pas ?
    Mais néanmoins, dans cette minuscule rue de Brosse, d'autres bâtiments très anciens furent eux aussi très sûrement associés à l'église :
    Comme semble le laisser supposer le style de l'époque, sans même parler de la croix au sommet de la tourelle :
    Fin de la visite ! Ceci dit, juste avant de me rendre à pied jusqu'aux superbes grandes orgues de Saint-Louis en l'Île, où j'allais réellement m'éclater durant près de deux heures, restait encore à admirer la face Est de cette église, que tout comme concernant notre grande Notre-Dame, j'ai trouvée encore plus sublime que la façade Ouest :
    Dernière photo, dédiée à l'un de mes deux neveux :
    Et oui, car lui aussi, il se prénomme Julien, tout comme ce bistrot situé quai de l'Hôtel de Ville... Un verseau tout comme moi, certes, mais très nettement plus jeune, et donc beaucoup moins rapide pour laisser des commentaires...

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    mardi, décembre 21, 2010

    INNERHALB DER ORGEL !!!

    À l'intérieur des grandes orgues !
    Entre autres celles de l'église de Saint-Louis en l'Île, dont j'ai déjà beaucoup parlé ici, avec une assez peu flatteuse vue de l'extérieur, certes, mais suite à une sublime très courte balade sur les deux îles de Paris :
    Ceci dit, magnifique une fois rentré dedans, notamment avec cette très belle royale fresque du dôme que très bêtement, j'avais oublié de photographier la dernière fois :
    Il y avait dimanche 19 décembre un très joli concert, dû bien sûr au très fameux titulaire de ces grandes orgues, Vincent Rigot, mais aussi avec un certain nombre de morceaux A Cappella, très bien interprétés par l'ensemble vocal Laeta Voce :
    Je vais passer très rapidement sur une ultime vue de ces grandes orgues vaguement prise au flash, beaucoup moins belle que les précédentes, sûr et certain :
    Juste histoire de vous montrer un paquet de photos rarissimes, dans un lieu que très peu de gens auront hélas l'occasion de pouvoir visiter, autrement dit l'intérieur pur et dur des grandes orgues !
    Il faut savoir que ces orgues sublimes sont dues au célèbre facteur Bernard Aubertin, et qu'à part l'alimentation électrique des souffleries, absolument rien ne se révèle ni MIDI ni numérique, de sorte que toutes les tractions sont encore faites de façon mécanique et manuelle, à commencer par celle des jeux :
    Autrement dit, tout ce qui figure à gauche et à droite du clavier, et permet de fixer son instrumentation comme on le souhaite :
    Pour poursuivre avec la propre transmission du clavier "note par note" et "fil après fil", ce qui est totalement hallucinant, n'est-ce pas ?
    D'autant que de ce fait, ce clavier est extrêmement agréable à toucher, en résumé très pur, très sensuel, et de plus en plus lourd suivant le nombre de jeux connectés, ce dont un fan absolu des Bösendorfer tel que moi ne peut que raffoler :
    Alors voilà... Découvrez désormais grâce à Vincent Rigot l'intérieur totalement magique, et en même temps très perturbant de cet instrument :
    Contrairement aux règlements habituels, j'ai donc pu cette fois-ci rentrer en plein cœur du crâne de l'orgue, en parcourant plus de trois escabeaux d'environ trois mètres chacun et un certain nombre de trappes, juste avant de découvrir tous les tuyaux intérieurs :
    Incroyable, tout ceci, n'est-ce pas ?
    Histoire que je ne me trompe pas, à commencer par les très beaux bourdons de 8' (mais oui, très étrangement, la taille des tuyaux se mesure toujours en anglais, alors que ces gens-là ne furent jamais très célèbres en tant que facteurs d'orgue, autrement dit : huit pieds égalent environ 2,40m de hauteur) :
    Les doubles bourdons de 16' (soit cinq mètres) :
    Voire même, admirés du tout dernier escabeau de près de dix mètres, les énormissimes tuyaux de 32' du seul et unique jeu de cette taille, la dulciane :
    Après quoi, l'on passe au métal - à savoir l'un des plus chers du monde, l'étain !
    Juste histoire d'équilibrer, vous pourrez constater qu'en contrepartie aux immenses tuyaux de la dulciane de 32', il y aussi certains tuyaux très aigus ne mesurant que quelques centimètres (1', en résumé) :
    Vu les tailles respectives de tous ces tuyaux alignés en perspective, je dirais a priori qu'il s'agit du cornet, un jeu toujours extrêmement séduisant du fait qu'en appuyant sur une seule touche, l'on fait résonner en même temps cinq tuyaux basés sur les harmoniques naturelles (autrement dit 8', 4', 2 2/3', 2' & 1 3/5') :
    Tout cela se trouve extrêmement bien expliqué sur ce fameux site consacré aux tuyaux, justement... Et plus j'escalade à l'intérieur de cette gigantesque bestiole, et plus cela m'hallucine  :
    Il y en a partout, dans tous les sens, sans même parler des connexions du dessous (qui comme déjà dit, ne sont absolument pas numériques, mais se destinent juste à amener l'air sous pression, indispensable) :
    L'on se croirait presque à l'intérieur d'un véritable "navion", n'est-ce pas ?
    Allez, ultime photo des minuscules tout petits jeux de 1' (trop mignons, du coup) :
    Suite à quoi il va falloir que je me tape une bonne désescalade d'environ dix mètres, mais bon, peu importe, tellement je fus content de cette expérience inédite et miraculeuse :
    Néanmoins, très cool de se retrouver de nouveau vers le pupitre de l'orgue, avec cette très belle vue vers le haut :
    Et cette autre sur le côté, où l'on aperçoit de nouveau quelques tuyaux de bourdon 16', très probablement dans l'un des bois les plus chers du monde, le merisier :
    Soyons juste : une fois cette énorme visite terminée, il est tout de même logique de rendre hommage aux deux interprètes de ce séduisant concert de Noël, Aska Timukaite-Lemiesle & Vincent Rigot :
    C'était véritablement très agréable, et les trois personnes que j'ai amenées ont toutes vraiment trouvé ce concert génial...
    Alors bon, tout va magnifiquement très bien dans la vie, n'est ce pas ?
    Joyeux Noël, et très bonne année à tout le monde !
    P.S du mercredi 22 décembre : Cet après-midi, je me suis une fois de plus rendu à Saint-Louis en l'Île, et là, il faut bien dire que le Père Noël était très largement en avance pour moi, vu que j'ai pu jouer de ces grandes orgues durant une bonne heure et demie, où bien sûr j'ai pris un pied absolu :
    Le plus incroyable étant que le fameux titulaire Vincent Rigot est resté une dizaine de minutes avec moi pour m'expliquer quelques détails concernant les jeux et l'accouplement des claviers, après quoi il a pris ces quelques photos, puis m'a tout simplement dit : "Bon, là, j'ai un autre rendez-vous, alors faut que j'y aille... Amuse-toi bien jusqu'au début de la messe vers 18h, moi, je me barre" !
    Hallucinant, n'est-ce pas ? En tout cas, je fus ravi qu'un tel organiste me fasse autant confiance !

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