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  • jeudi, avril 29, 2010

    RUE RÉAUMUR

    Fin de ma promenade à Saint-Eustache...
    Tout d'abord en passant brièvement par la plutôt courte rue du Louvre, avec pour une fois une manifestation de la Caisse d'Épargne, avec presque autant de policiers que de militants !
    Plus un petit bout de la rue Montmartre, avec cet étrange mur publicitaire :
    Juste avant d'arriver à la plutôt vaste rue Réaumur, dans un style bien différent que la très étroite rue des Petits Champs parallèle, grâce à laquelle j'ai commencé ma balade :
    Une rue marquée par de très vastes immeubles d'un style presque moderne, alors qu'ils datent en réalité des années 1900 à 1910 :
    Bien évidemment, on tombe forcément au bout d'un moment sur ce célèbre monument, celui de la bien connue Bourse de Paris (1826) :
    Très curieusement devancé par ce plutôt grand marché culinaire - peut-être juste ce seul jour ? :
    Bref, la rue change de nom, pour devenir celle du 4 Septembre (en hommage à cette date de 1870, proclamation de la Troisième République), croisant tout d'abord la minuscule rue Ménars :
    Pour s'ouvrir elle aussi à son tour sur de très beaux immeubles :
    Notamment celui du Centorial, achevé tout d'abord en 1913 pour le Crédit Lyonnais, puis de nouveau complètement rénové en 2001, sans s'éloigner du style originel :
    Avec, en guise de concurrence, le très étonnant immeuble de la BNP, tout juste avant d'arriver à l'Opéra Garnier :

    Et en guise de cadeau, pour finir, cette jolie sculpture située sur un café du coin - due, je l'apprends tout juste aujourd'hui (soit en 2021), à Léon Drivier (1878-1951) :
    Voili, voili, voilà... J'espère que cette promenade d'une seule journée vous aura bien plu, même si histoire de ne pas abuser, je l'ai volontairement répartie en trois articles avec près de cent photos, rue des Petits Champs pour débuter, Saint-Eustache en plein centre, et ce dernier pour finir !

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    dimanche, avril 25, 2010

    SAINT-EUSTACHE

    L'une des plus grandes églises de Paris !
    Dont je me rapproche suite à ma précédente promenade rue des Petits Champs, en voyant d'emblée sa face Est la plus gothique possible :
    Bien que s'y trouve non seulement une horloge, mais aussi un étrange indicateur de météo, certainement rajouté bien après :
    En tout cas, l'arrière de cette église est absolument somptueux :
    De même que son portail de la face Sud :
    Devant lequel nous trouvons cette fort expressive sculpture contemporaine, due à Henri de Miller (1953-1999) :
    Ainsi qu'une vue sur la très proche Bourse de Commerce :
    De même que ces charmantes petites maisons juste en face de l'entrée principale de l'église, côté Ouest :
    Une entrée toujours surprenante lorsque l'on arrive, comme moi, de l'Est via la rue Montmartre, car contrairement au dos de l'église quasiment gothique, cette face-ci semble très sobre, inspirée par l'architecture grecque la plus classique...
    Comme il est dit très précisément sur la plaque de l'entrée : "L’accroissement de la population autour des Halles et la piété d’un bourgeois, Jean Alais, sont à l’origine en 1223 à Sainte Agnès puis à Saint Eustache. Édifiée à la jonction des chemins de Montmartre et de la Marée, et devenir église paroissiale, elle subit une série d’agrandissements avant d’être remplacée par l’édifice actuel. Sa première pierre fut posée le 29 août 1532 par François Ier, mais elle ne fut achevée et consacrée que le 26 avril 1637. Paroisse de Colbert, Saint Eustache doit à la générosité du ministre des fresques de Mignard et une nouvelle façade, restée cependant inachevée comme la précédente." :
    Adoncques, plus de cent ans pour la construire, ce qui n'est pas rien, tout de même ! N'empêche que l'une des choses qui scotche le plus dans cette seconde église de Paris, c'est d'en découvrir l'énorme hauteur une fois rentré à l'intérieur (33,50m), mais d'autant plus impressionnante qu'elle ne se devine pas du tout vue de l'extérieur, étant donné le manque de recul :
    Seconde chose hallucinante dans cette église, la taille de son immense grand orgue de plus de cent jeux (avec trois jeux d'anches de 32', soit des tuyaux de plus de 10m), lui aussi comparable à celui de Notre-Dame, sinon qu'étant placé beaucoup moins haut, il est cent fois plus audible et plus impressionnant :
    Phénomène qui n'empêche même pas la présence de cet autre orgue de chœur près de l'autel, probablement à seulement 8', mais d'une taille lui aussi assez respectable :
    Reste que la hauteur de cette église reste totalement impressionnante, de même que son immense clarté, bien plus agréable que dans la très sombre Notre-Dame :
    Sans compter qu'hormis l'orgue, il y a un assez énorme paquet d'œuvres d'Art à voir, à commencer par ce très beau monument en hommage aux Curés de Saint-Eustache, à moitié en ronce de noyer et en marbres du Languedoc :
    Surtout si Dieu nous y parle de dos :
    Un très beau prêche, bien sûr :
    Avec de sublimes réverbérations, dues aux vitraux et au grand soleil d'aujourd'hui :
    Sans même parler de cet endroit qui m'émeut toujours beaucoup, notamment parce qu'il s'agit de Sainte Cécile, la fameuse patronne des musiciens depuis toujours, mais aussi, juste à droite, du tombeau de Jean-Philippe Rameau (1683-1764), l'exact contemporain français de Johann Sebastian Bach (1685-1750) :
    De toute façon, toute l'église est gavée d'œuvres d'Art, à commencer par les chapelles conjointes situées au Sud :
    La sublime rosace de la nef du milieu, très proche de celle de Notre-Dame :
    Et même la grande beauté de la calligraphie générale, que j'apprécie énormément :
    Dernier petit demi-tour jusqu'à la statue de Petrus S.R.E Cardinalis de Berville :
    Puis l'autel principal :
    Avec par la suite (sur toute la face Nord), plein de grandes œuvres à voir, à commencer par les sublimes sculptures du tombeau de Colbert, très explicitées par les propres informations du lieu : "Colbert fut inhumé à Saint Eustache en 1683 (mausolée de Coysevox). Reposent également dans cette église :
    Le Duc de la Feuillade, l’Amiral de Tourville, Voiture, Vaugelas, Scaramouche, Marivaux, l’arlequin Dominique et Jean-Philippe Rameau.
    La Fontaine, Mirabeau et la mère de Mozart y eurent leurs obsèques.
    Richelieu, Molière et Madame de Pompadour y furent baptisés.
    Louis XIV y a fait sa première communion, et Lully s’y est marié en 1662".
    Voyez donc le tombeau de Colbert, impressionnant :
    Magnifiques sculptures complètement baroques, n'est-ce pas ?
    Et j'adore les deux femmes à sa droite et à sa gauche :
    Pour ne pas se lasser, lisons de nouveau le texte de l'église au sujet des deux tableaux suivants : "Ensevelissement du martyr, peinture anonyme de l’école Française du XVIIème siècle, et l’un des deux exemplaires connus des Disciples d’Emmaüs de Rubens (1611)" :
    Juste une petite anecdote au passage : en théorie pure, ce sont mes parents qui m'ont prénommé Vincent... Mais en réalité, c'est mon grand-père Adrien qui voulait absolument que je m'appelle ainsi, en hommage au très généreux Saint Vincent de Paul qu'il aimait beaucoup, alors voilà, je me sens un tout petit peu "chez moi" :
    Une sculpture contemporaine sur ce thème, plus une autre très baroque - que je préfère, bien évidemment :
    Bon... Histoire de ne pas se lasser, revenons aux vrais textes de l'église concernant la suite : "La copie XVIIIème, l’adoration des Mages de Rubens, peut faire songer à la pompe des costumes lors des cérémonies qui firent la gloire de Saint Eustache, par excellence paroisse de la noblesse de la robe." :
    Et juste pour conclure, Le Martyre de Saint Eustache (1634), de Simon Vouet (1590-1649) : "Après s’être rendu en Angleterre, à Constantinople et en Italie, Simon Vouet revint dans sa ville natale, Paris, pour y devenir l’un des peintres les plus représentatifs du mouvement pour la réforme catholique. Sur ce tableau est représenté Eustache détournant son visage du Dieu païen que Trajan lui demande d’adorer. Le général Romain est alors condamné par l’empereur à être brûlé vif dans un taureau d’airain, ainsi que sa femme et ses deux fils visibles au milieu des fumées dégagées par le brasier. Deux angelots porteurs de couronnes sont là pour manifester la reconnaissance divine et anticiper l’accueil d’Eustache et de sa famille auprès de Dieu.
    Toute la toile est sensée évoquer le chemin de lumière que Dieu dresse devant tout homme qui, à la suite du Christ, témoigne de son Nom. Le Martyre de Saint Eustache reste l’une des œuvres les plus brillantes du peintre qui y déploie tous ses talents de metteur en scène." :
    Bref ! Un endroit tellement magique et fascinant que j'y suis resté une bonne heure, sans même avoir la moindre envie de fumer :
    Et juste histoire de finir de la même façon que dans les grandes Messes Françaises pour orgue, après le Grand Final en plein jeu, reste encore le fameux Final en petit jeu, contrairement à Johann Sebastian Bach, façon de repasser doucement dans la "vraie" réalité (par exemple grâce au célèbre restaurant Au Pied de Cochon, tout droit devant la sortie) :
    Sans même parler de ce tout aussi célèbre et énorme magasin de cuisine, E.Dehillerin :
    Ouf ! Voilà, un gros texte, autour de 44 photos, certes, cela m'a pris un certain temps... Mais j'ai adoré, de même que l'endroit en question, alors peu importe !

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